Conférence sur les mouvements sociaux aux Forges de l'Adour de 1897 à 1936 (suite) ...

" Du 18 novembre au 11 décembreUne longue fin de grève.

La direction se refuse toujours a toute discussion. Le 23 novembre le comité de grève organise des soupes populaires et ravitaille en pain les familles des grévistes. Mais les ressources manquent et la corporation des métayers du Bas Adour est sollicitée pour aider les grévistes.

Les manifestations sont de plus plus violentes. Le 22 novembre et le 2 décembre deux attentats au révolver ont lieu contre 2 jaunes qui se rendaient à leur travail, en les blessant aux jambes. Les grévistes ont perdu leur sang froid. Des patrouilles de gendarmes circulent la nuit dans les deux communes. A partir du 28 novembre le nombre de ceux qui travaillent s’élève à 485. Lorsque Jouhaux, le 7 décembre vient parler aux grévistes, c’est la première coulée de fonte à l’usine. Les dirigeants se déclarent battus et invitent les ouvriers à se faire inscrire pour l’embauchage. Mais la direction attend le 11 décembre pour afficher la liste de ceux qui vont pouvoir venir travailler. Le nombre des licenciés s’élève à 150. Tous les meneurs de la grève sont renvoyés (15 environ)

La grève s’achève sur deux échecs

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• Echec sur le plan revendicatif, rien n’a été accordé par la direction

   

   

• Echec sur le plan syndical, les dirigeants sont renvoyés de l’usine

   

Décembre 1920 c’est le congrès de Tours, qui se traduit par une scission au sein de la SFIO, la majorité opte pour la IIIème internationale et devient la SFIC (Section Française de l’Internationale communiste) qui deviendra le PCF. La minorité restée fidèle à la deuxième internationale garde son ancienne appellation SFIO.

Au Boucau et à Tarnos les deux municipalités se proclament Communistes.

La scission va également avoir lieu au sein de la CGT, avec la création de la CGTU d’obédience communiste.

 Salaires journaliers de 1914 à 1918