Petite histoire de l'école des soeurs et du quartier des Forges (suite)...

"Autres temps...autres moeurs : 1924

A mesure que les jupes se raccourcissent, les jeux deviennent plus garçons... On voit sortir les caniques et les billes des poches des tabliers. La balançoire et les cabillons ont aussi beaucoup de succès.

De la discipline quand même. Les rentrées et les sorties de récréation se font au chant du cantique : "Aimons Marie". On chante aussi la table de multiplication.

L'affection des élèves pour leurs maîtresses est profonde. Malgré les gamineries, on n'aurait pas osé manquer de respect. "Nous nous serions plutôt mises au garde-à-vous".

Depuis la guerre on ne connaît plus, ni la fête des prix, ni la fête de la Présentation. Les patronages ont toujours la même vitalité.

Les supérieures se succèdent depuis le départ de la bonne mère Agathe-Ange, elles ne font que passer, mais leurs élèves ne les ont pas oubliées...


Noces d'Or

1927... Occasion unique de fêter dignement Soeur Saint Joseph. Le cher ange de la Cité connut ce jour-là toutes les joies du coeur. Une statue érigée dans le jardin de l'école rappelle à tous... et... celle qui n'est plus et son dévouement inlassable.

Qu'il soit permis à ce premier bulletin de l'Amicale de rendre un hommage respectueux et reconnaissant à la mémoire de celle dont tous parlent, encore avec tant d'affection.


Chorale

Elle s'est montée grâce au dévouement et au rare talent de Monsieur l'abbé Mora, musicien consommé. Chaque fin d'année depuis son arrivée, on pouvait jouir d'un concert magnifique.

Ce sont maintenant des souvenirs bien récents que nous allons rapidement évoquer...


                                                                                à suivre...